lundi 14 décembre 2009

Journée internationale de la solidarité humaine

Toutes les cinq secondes, un enfant meurt de faim, alors que la planète produit, chaque année, suffisamment de quoi nourrir 12 milliards de personnes, soit le double de la population mondiale. En ouverture de la commémoration de la Journée internationale de la solidarité humaine fixée au 20 décembre, le Président du Conseil économique et social (ECOSOC), M. Ali Hachani de la Tunisie, a engagé la communauté internationale à contribuer au Fonds mondial de solidarité. Il a ajouté que la pauvreté est l’une des violations les plus graves des droits de l’homme.

L’amélioration du sort d’un milliard de personnes dans le monde qui vivent dans l’extrême pauvreté et luttent pour leur survie avec moins d’un dollar par jour est de notre responsabilité à tous, a convenu la Présidente de l’Assemblée générale, Sheikha Haya Rashed Al Khalifa. Nous reconnaissons, aujourd’hui, lors de cette commémoration, que la solidarité internationale est une valeur commune qui nous unit dans nos efforts de réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

Devant un écart grandissant entre riches et pauvres qui fait que les 2% les plus riches de la population mondiale possèdent plus de la moitié des richesses, M. José Antonio Ocampo, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, a attiré l’attention sur l’engagement des pays riches à verser 0,7% de leur PNB à l’Aide Publique au Développement (APD). À ses yeux, respecter cet engagement serait un geste de solidarité humaine tangible. (n°1)

L’idée de solidarité humaine à l’échelle mondiale peut changer le monde, a déclaré Lech Walesa, cofondateur du mouvement ouvrier « Solidarnosc » et lauréat du prix Nobel de la paix en 1983. L’ancien Président de la Pologne a inauguré la cérémonie de lancement de la première Journée internationale de la solidarité humaine du 20 décembre 2005.

Cette Journée, proclamée par l’Assemblée générale en 2005, a pour but de souligner l’importance de la solidarité pour faire progresser l’ordre du jour des Nations Unies en matière de développement, en particulier, la lutte contre la pauvreté. La Déclaration du Millénaire, adoptée par les chefs d’État et de gouvernement en 2000, définit d’ailleurs la solidarité comme l’une des valeurs fondamentales essentielles aux relations internationales du XXIe siècle.

La solidarité, ce n’est pas seulement de la compassion. C’est un sentiment d’unité et de responsabilité commune, a souligné Lech Walesa. Nous devons en faire la base de l’ordre mondial contemporain. Elle doit réunir la communauté internationale pour l’amener à réaliser sa supériorité sur les intérêts nationaux, a-t-il voulu, en appelant à s’opposer à la vision de conflit et à y répondre par une vision de principes basée sur cette valeur.

Nos rêves peuvent changer la face du monde mais ils doivent être accompagnés d’actions, a poursuivi Lech Walesa.

Nous ne pouvons résoudre aucun des grands problèmes du monde sans un partenariat mondial de grande envergure, a souligné Lech Walesa, estimant que le monde a besoin de changements et de mesures urgentes pour combattre la faim, les conflits, les catastrophes naturelles, les changements climatiques, les maladies et le terrorisme. Il ne faut pas avoir peur de rêver. Le mouvement « Solidarnosc » a pu en son temps mobiliser des millions de gens et contraindre une idéologie néfaste à la défaite. « Solidarnosc » a transformé la Pologne. La solidarité peut transformer le monde.

Les exemples de solidarité humaine abondent mais la question est maintenant de savoir comment traduire la solidarité en actes, a souligné, pour sa part, la Présidente de la Commission économique et financière (Deuxième Commission), Tiina Intelmann de l’Estonie, a souligné que la notion de solidarité est au centre des nombreuses questions abordées par la Deuxième Commission, telles que le commerce, la dette, le financement du développement, la mondialisation et l’interdépendance ou encore le renforcement de l’assistance humanitaire et les secours d’urgence.

La solidarité peut passer par pleins de petits gestes du quotidien. (n°2)

BIBLIOGRAPHIE nº1 :
Titre: Conseil économique et social (15/12/2006) / Commémoration de la journée internationale de la solidarité humaine
Auteur: Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York / Conseil économique et social / Reprise de la session de fond de 2006 / Matin
Lieu: Internet
Date:13 /12/09
Site web: http://www.un.org/News/fr-press/docs/2006/ECOSOC6244.doc.htm
PS :À l’intention des organes d’information • Document non officiel (n°1)

BIBLIOGRAPHIE nº2 :
Titre: 20 Décembre : Journée Internationale de la solidarité Humaine / vendredi 15/12/06
Auteur: Buddhachannel
Lieu: Internet
Date:13 /12/09
Site web: http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article153

Solidarité

Qu'est-ce que la solidarité: 1ere partie



2eme partie



3eme partie

Qu'est-ce que la solidarité?




Solidarité vient du latin "solidus", entier, consistant.(nº1)C'est est le sentiment de responsabilité et de dépendance réciproque au sein d'un groupe de personnes qui sont moralement obligées les unes par rapport aux autres. Ainsi les problèmes rencontrés par l'un ou plusieurs de ses membres concernent l'ensemble du groupe. La solidarité conduit l'homme à se comporter comme s'il était directement confronté au problème des autres, sans quoi, c'est l'avenir du groupe (donc le sien) qui pourrait être compromis.
La solidarité humaine est un lien fraternel et une valeur sociale importante qui unissent le destin de tous les hommes les uns aux autres. C'est une démarche humaniste qui fait prendre conscience que tous les hommes appartiennent à la même communauté d'intérêt.

Emile Durkheim (1858-1917), sociologue français, a montré que la solidarité pouvait prendre des formes différentes :
•solidarité fondée sur la similarité des individus dans les sociétés traditionnelles à conscience collective,
•solidarité liée aux interdépendances dans les sociétés modernes en raison de la division du travail et l'individualisme.
Le sociologue fait de la solidarité une attitude sociale et non le résultat de l'action morale individuelle.(nº2)

La solidarité doit être distinguée de l'altruisme qui conduit à aider son prochain, par simple engagement moral, sans qu'il y ait nécessité de réciprocité, ainsi que de la coopération où chacun travaille dans un esprit d'intérêt général pour l'ensemble.
Exemple d'organisations basées sur la valeur positive de solidarité :
• les syndicats
• les organisations non gouvernementales (ONG),
• les mutuelles de santé ou d'assurance,
• de nombreuses associations,
• les partis politiques, (nº1)

La solidarité est un devoir.Elle n'a pas de frontière, elle n'a pas de couleur, elle n'a pas de religion.Pensez le contraire, c'est renier les valeurs humaines qui nous caractérisent. (nº3)



BIBLIOGRAPHIE nº1:
Titre: La solidarité
Auteur: Citoyen de demain
Date: 14/12/09
Lieu: Internet
Site web: http://www.citoyendedemain.net/agenda/la-solidarit%C3%A9

BIBLIOGRAPHIE nº2:
Titre: Solidarité
Auteur: La toupie
Date: 14/12/09
Lieu: Internet
Site web: http://www.toupie.org/Dictionnaire/Solidarite.htm


BIBLIOGRAPHIE nº3:
Titre: Délit de solidarité
Auteur: Sarah Halifa-Legrand
Date: 14/12/09
Lieu: Internet
Site web: http://mouvdc.canalblog.com/archives/2009/10/18/15469949.html